Le Bullet Journal: 6 mois d'utilisation

15 h 32

Il y a 6 mois, j'ai succombé au Bullet Journal, ou encore le Bujo pour les intimes. Ça faisait plus d'un an que je voyais des photos de cette méthode d'organisation sur Instagram et Pinterest, ce qui a piqué ma curiosité. Je n'avais pas totalement confiance en ce que mon organisation allait devenir avec toutes ces fioritures et le fait d'avoir à créer mon agenda de A à Z, si jamais je décidais de sauter dans l'aventure du Bullet Journal.

Mais, je me suis trompée! Le Bullet Journal fut une vraie révélation. J'ai trouvé une manière pour ne pas passer trop de temps à gribouiller dans mon cahier Leuchtturm avec mes millions de crayons de couleur. Donc, pour toi chère personne qui veut peut-être te créer un Bujo et qui a peur du temps demandé par ce type d'organisation ou pour toi chère personne qui en a déjà un et qui veut le simplifier ou t'inspirer, je te présente mes éléments essentiels à mon organisation dans mon Bullet Journal.

Mon Index
Cette page est la base de toute mon organisation. Ce qui est bien avec les cahier Leuchtturm, c'est que toute les pages sont numérotées et un index nous est offert au début de chaque cahiers. C'est là que je note toutes mes pages, et ce, dans la continuité. Je ne me garde pas de pages pour de l'espace que j'aurais peut-être besoin. Un Bullet Journal se fait dans la continuité, ce qui laisse cour aux idées et ce qui nous évite d'avoir des pages gaspillées. 

Mon code couleur, mes signes et indicateurs
Cette page est l'une des pages les plus importantes également pour le bon fonctionnement de mon Bujo. J'y marque tous mes signes, codes de couleurs et etc. Donc, lorsque j'ai un évènement ou une tâche, je la note dans la couleur lui correspondant. Puis, j'y note également mes signes, pour me retrouver dans ce que je dois faire, ce que je dois remettre, mes moments importants et ect.

Mes pages de cégépienne
Ces deux pages sont inspirées de l'agenda scolaire que mon cégep nous offrait gratuitement. J'ai commencé par noter mes cours, avec un code de couleur pour que ce soit le plus simple et propre possible, en notant les heures auxquelles les cours commencent et finissent. La deuxième page est destinée à avoir une vue entière sur mes évaluations de la session. Le code de couleur est le même que pour la page précédente, et je note les travaux et évaluations à remettre dans la bonne case avec la pondération de chaque évaluations. 

Le calendrier du mois
Donc cette page est encore une vue d'ensemble sur une période de temps. Cette fois-ci, c'est simplement un calendrier du mois. J'y note les grands événements, les longues périodes de temps et j'y gribouille un peu. Je rajoute, lors des mois occupés comme les mois d'école, un tracker d'habitudes. J'y note les habitudes quotidiennes que je veux respecter, et je colorie au fur et à mesure, selon ce que j'ai fait ou non. 
À savoir que cette page est la plus "belle" que j'ai fait depuis 6 mois. Il est rare que je gribouille des dessins dans mon bullet journal, tout simplement car ce n'est pas nécessaire. J'y dessine plutôt lorsque je m'ennuie, quand j'ai du temps à tuer ou de l'inspiration. C'est ce qui fait en sorte que je trouve le Bullet Journal si pratique. Ma seule coquetterie est la calligraphie, mais je n'exagère jamais, je garde le tout très simple.

Mon organisation de la semaine
Cette page est la plus brouillon que j'ai dans mon Bullet Journal, mais, je m'y retrouve! J'y note tous les évènements pour chaque jours, en détails, avec mes tâches, mes travaux à remettres et etc, en me basant sur mon code couleur que j'ai montré plus tôt. De plus, je rajoute mon horaire de cours à droite de chaque jours lorsque j'ai de l'école. Puis, j'ai une série de chiffres en bas de chaque journées, qui correspondent aux heures de la journées. Comme ça, j'ai une idée de combien de temps que passe au travail, à l'école, à dormir et etc.

Donc, en 6 mois d'utilisation, je suis rendue si accro à cette méthode d'organisation, que je ne pense même plus aux agenda, à google calendar ou iCal. Au début, je croyais que je n'aurais pas le temps, ni le budget, car dieu sait à quel point tout cela peut coûter cher quand on est vraiment impliqué dans son journal. J'utilise donc des stylos tout simples de couleurs, qu'on peut retrouver dans des magasins à grande surface et j'utilise aussi des crayons feutres crayola pour dessiner et rajouter de la coquetterie.

Je ne pense pas retourner à l'agenda d'ici un bon moment. Avec tout ce que la créativité nous offre et ce que l'inspiration des autres sur les réseau nous offre. J'espère que cet article en aura inspiré ou poussé d'autres à se lancer dans l'aventure du Bullet Journal!


Petite vie

Ce que j'aimerais dire à l'étudiante de secondaire 2 que j'étais

19 h 10


Cette semaine, j'ai senti que la fin de mon secondaire est de plus en plus proche, à moins d'un mois du moment présent pour être précise. Nous avons écrit en secondaire 2, il y a plus de 3 ans, une lettre dédiée à nous même, que nous ouvrirons en secondaire 5. Je dois avouer avoir été touchée par les mots que la jeune Sandrine de 13 ans a écrit. Cette fille que j'étais à ce moment de ma vie était totalement perdue, autant en amour qu'en amitié, essayait de jongler entre sa vie à la maison, celle à l'école et sa vie sociale. Ça m'a tellement touchée que si je croisais cette petite Sandrine de 13 ans à ce moment même, je la prendrais sans hésiter sous mon aile, et je ne dis pas ça pour faire pitié ou simplement parce que cette jeune serait "moi-même" (ouh la, c'est difficile à penser), mais bien parce que je crois que tous les adolescents de cet âge ont besoin d'une personne plus âgée qui peut les épauler et les guider un peu.
Voici donc ce que j'aimerais dire à la Sandrine de secondaire 2 si j'en avais la chance.


1. Les amis que tu as actuellement ne resteront probablement pas avec toi pour le restant de ton secondaire.


C'est triste, mais c'est la réalité. Les amis que j'ai en ce moment, mis à part les très bons, ne sont pas les mêmes que ceux que j'avais il y a 3 ans. Oui, les chicanes et les engueulades, ça nous fait de la peine, mais dis-toi que si ça ne fonctionne pas encore et encore, problème après problème, c'est peut-être mieux de laisser tomber cette amitié. Question de garder un peu d'énergie pour les bonnes personnes.



2. Avoir un chum, ce n'est pas la première chose à mettre sur ta BucketList du secondaire.


Ah lala, les garçons, les faux espoirs et les cœurs brisés. Oui, c'est difficile à comprendre quand on en est à notre première relation, même encore à 17 ans, c'est difficile, et ça le sera surement dans le futur aussi. Le secondaire, c'est fait pour rencontrer des personnes, qui forgeront peut-être ton caractère au fur et à mesure, ça te montrera ce que tu aimes chez les gens, ce que tu veux comme relations et, etc. Je ne dis pas qu'un copain au secondaire, c'est absolument à éviter, mais que chercher constamment à vivre une aventure amoureuse avec quelqu'un serait une idée à laisser de côté. Ça va seulement te briser le cœur pour des gens qui n'en valent pas la peine et des relations déjà perdues d'avance. Attends donc pour le bon gars, lui il prendra soin de toi et te fera sentir encore plus spéciale que ceux qui n'en ont rien à foutre de toi.


3. Oublie les notes, mais pas trop.


Oui c'est sûr, les notes, c'est très important, et de plus en plus elles le seront lors de ton parcours au secondaire. Je ne dis pas qu'il faut se foutre de ses notes, mais vouloir à tout prix un 90% en math, alors qu'avec tous tes efforts, tu ne reçois qu'un 74%, c'est peut-être mettre la barre un peu trop haute. Un moment donné, il faut accepter que notre capacité à réussir dans certaines matières ne soit pas la même que nos camarades de classe. L'un sera meilleur en sciences, alors que l'autre le sera en art dramatique. Ce n'est pas une question d'intelligence ou de stupidité, nous sommes tous brillants. Il existe autant de types d'intelligence que de personnes, il ne faut pas l'oublier.


4. C'est normal de se chercher.

Et encore à 17 ans, je peux l'affirmer, on ne s'est pas encore trouvé à 100%. À 14 ans, on se demande qui sont nos amis, il y a les amours qui commencent, on se demande ce qu'on devrait faire comme activité parascolaire, nous jonglons entre les matières et on doit trouver la motivation à continuer notre chemin. À 17 ans, il y a encore toutes ces inquiétudes sur la table, mais il y a le stress du futur et ses choix de carrière, les choix de cours qui te fermerons des portes, les amours et les amitiés (oui, encore ces deux-là) et plus encore. L'adolescence est un océan de questions, qui seront pour la plupart sans réponses. Mais il y a toujours les bonnes personnes à tes côtés pour te guider vers le bon chemin.

5. Apprends à danser sous la pluie.

Pour certains, la période de l'adolescence est remplie de problèmes par dessus problèmes. C'est le moment idéal pour apprendre à se laisser aller et à mettre ses problèmes de côté lorsqu'on en a besoin. Oui, ce passage peut s'avérer difficile, mais l'adolescence est le moment où nous devons profiter de notre jeunesse. Expérimente, rie, joue, danse et laisse-toi couler vers des expériences extraordinaires, c'est le moment! Ta vie d'adulte est plus tard, alors profites-en pour t'amuser, en oubliant tout le reste.


Photographie

NEW YORK - jour 2

21 h 08

Le 7 mai était notre première vraie de vraie journée dans la grosse pomme. Nous avons visité le MET Museum (avec les fameux escaliers de Gossip Girl...), le musée d'histoire naturelle où le film une nuit au musée fut filmé, nous avons marché, puis nous nous sommes aussi perdus dans Central Park où nous avons mangé les meilleures frites que nous avons jamais goûté. Puis, nous avons fini notre journée à Time Square, où nous avons pu souper et magasiner un peu (oui, mon portefeuille a eu un peu mal, vive le taux de change!). C'était une journée si mouvementée que je n'ai même pas pris assez de photos pour immortaliser la totalité de cette journée.






Photographie

NEW YORK - jour 1

20 h 47

Je suis revenue de New York il y a exactement une semaine, et sérieusement, je m'ennuie déjà de cette ville. C'était la première fois que je visitais les États-Unis et clairement, j'ai eu un gros coup de coeur pour nos cousins américains. 

Je suis partie avec mon école à 3h00 du matin le 6 mai, alors nous avions toute la journée pour oui, être crevés, mais aussi pour profiter de la ville hors de la saison du tourisme. Nous avons visité l'île de la statue de la liberté, le quartier des affaires, le HighLine avec le Chelsea Market, le Brooklyn Bridge et la petite Italie en passant par le quartier chinois. C'était une grosse journée autant de marche, de visite et de prise de photo (oupsi!)








Petite vie

Futur, quand tu frappes

21 h 11


Dans un peu moins d'un mois, ma candidature figurera parmi une tonne de dossiers d'adolescents de mon âge ne souhaitant qu'une chose: être accepté dans son programme au CÉGEP.

Sans plaisanter, ça fait plus de trois ans qu'on me parle de cette fameuse application aux études supérieures. J'en ai stressé de diverses manières: par mon manque de talent en maths, mes notes de français et mon ignorance face à ce que je veux faire plus tard. Au fur et à mesure des années, je suis passée au travers de plein de choix de carrière. Médecin, avocate, publiciste, écrivaine, animatrice, designer d'intérieurs... Maintenant et depuis quelque mois, voir un an, mon choix s'arrête sur les communications, qui semble comme une évidence à mes yeux. J'ai toujours aimé l'écriture, internet, le montage vidéo, parler, m'exprimer, partager. Je ne sais pas encore exactement ce que je veux faire plus tard, mais je connais mon domaine, enfin, je crois.

J'ai toutefois cette peur constante de ne pas avoir fait les bons choix. Est-ce que ne pas me plier en quatre pour continuer mes cours de sciences et de maths Sciences Naturelles va me nuire? Est-ce que je vais avoir besoin d'un cour plus qualifiant que multimédia et histoire du XXe siècle? Est-ce que j'aurais une envie soudaine d'aller en science nature et je devrais à ce moment faire mes cours de chimie et physique?

J'ai longtemps succombé au stress que l'avenir me faisait vivre. En secondaire 4, je me suis retenue de ne pas aller en cour de Leadership et plein air, où j'aurais eu du plaisir à jouer dehors et faire encore plus de sport que ce que je faisais déjà, au lieu de faire mes sciences fortes et je me suis arraché l'équivalent de deux têtes de cheveux en cours de maths SN. J'ai passé des soirées et des nuits à étudier la biodiversité et les paraboles qui me faisaient, sans vouloir être vulgaire, vraiment chier (oups!)

Je sens maintenant que je prends le bon chemin, mais comment en être si sûre à seulement 17 ans? Comment connaître ce que j'aime comme boulot alors que tout ce que je fais, c'est rester assis sur une chaise et prendre des notes toute la journée? Comment pouvons-nous prendre de si grosses décisions alors que je ne sais même pas comment organiser mon samedi soir comme une ado normale?

Je suis, contrairement à d'autres, une fille qui fait pas mal confiance au futur malgré mes inquiétudes. Comme dans la chanson Ti-cul des Cowboys fringants, je crois que le vrai bonheur dans la vie c'est de ne pas savoir comment notre petite histoire va se terminer. De cette façon, on fait face à des défis qui nous révèlent, nous font, certainement, rusher, mais on a aussi  de belles découvertes et de belles rencontres qui peuvent se faire sur un petit coin de vie, alors qu'on ne suit aucunement notre plan de départ.

Bref, futur, tu fesses en ce moment. Tu me fais un peu peur, je te l'avoue, mais s'il te plait, laisse-moi encore un moment pour prendre de grosses décisions, après on se reparlera. 

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