Petite vie

Color Run Night AKA La fois où j'ai couru sans chialer

19 h 43


Surement que les gens qui me connaissent personnellement vont rire en lisant le titre. QUOI?! Sandrine a fait une course?

À vrai dire, j'ai toujours été mauvaise en sports. Depuis que je suis au secondaire, j'ai toujours fini dans les dernières au cross-country de fin d'année, que je finissais avec une grosse crise d'asthme qui me donnait une belle heure de repos à l'infirmerie. S'en est même rendu un running gag avec mes amis. 

Quand je me suis fait proposer de courir au Color Run, j'étais un peu indécise, mais au final j'ai accepté en me disant Au pire, je marcherais! Et plus en plus que la course arrivait, plus j'avais peur,

Et si j'avais une crise d'asthme?
Et si mes jambes me faisaient encore souffrir?
Et si j'avais un malaise...?
Finalement, j'y suis allée, sans ma pompe, en me disant que j'allais faire ce 5 km au complet sans penser à mes bobos inexistants.

Et au final, je me suis surprise! 

Oui, j'ai marché évidemment, mais je ne me suis jamais sentie mal durant la course. Je n'ai jamais voulu abandonner durant tout le long de la course et je me suis plus amusée qu'autre chose. Rendue à la ligne d'arrivée, je doutais même de la distance, qui était de 5 km. J'en voulais plus, je voulais limite refaire la course au complet!


Bref, cette course était ma première, mais certainement pas ma dernière :)




Petite vie

Quand l'improvisation est entrée dans ma vie

21 h 47

Cette année, je vais vivre ma dernière année d'improvisation au secondaire. Ces 4 et bientôt 5 années auront bien évidemment marqué ma vie à jamais. Cet art fait partie de ma vie pour toujours, c'est rendu une passion qui me colle à la peau. C'est simple, si je ne fais pas d'impro, j'y pense, j'en prévois, je passe du temps avec mon équipe...


J'ai commencé l'improvisation en 2012. Je n'avais pas d'amis dans ma nouvelle école secondaire et je voulais absolument essayer quelque chose de nouveau qui se faisait en groupe pour pouvoir faire connaissance avec d'autres élèves. Je n'étais pas forte dans les sports, alors que j'avais choisi une école sportive (intelligente la fille) offrant plus d'activité physique que d'art, qui était ma grande force. Alors quand j'ai appris qu'il y avait quatre belles équipes d'improvisation m'ouvrant grand les portes à une nouvelle expérience et à un groupe d'amis futur, j'ai sauté sur l'occasion. J'ai donc fait les auditions et j'ai été prise!

Ça a été une belle découverte! Je me suis fait des amis que je ne veux jamais perdre, j'ai rencontré des gens de d'autres écoles durant nos tournois... Je suis littéralement tombée en amour avec ce style de théâtre.

Pour tout dire, en secondaire 1, je n'avais pas une grande confiance en moi, sortant d'une horrible expérience au primaire, je n'arrivais pas à ne pas me prendre au sérieux et à ne plus penser aux impacts de tous mes faits et gestes. Au fil des années, l'ambiance durant les matchs et dans les équipes m'a poussée à ne plus trop me prendre au sérieux et à me laisser aller non seulement sur scène, mais dans la vie de tout les jours.

J'ai aussi découvert ce qu'est vraiment une deuxième famille. Lors de ma deuxième année, j'ai dû faire face à plein d'événements aussi déstabilisants les uns que les autres. Mais malgré tout, mon équipe et les autres membres sont restés là pour moi. Certains me changeaient les idées, d'autres m'offraient leur oreille. J'ai appris ce que c'était avoir de vrais amis, qui nous épaulent tout le temps, même dans les moments plus difficiles. Maintenant, j'ai une confiance totale chez ces personnes qui forment un genre de mini famille.

L'impro m'a aussi montré plein de ses facettes. L'animation, l'art, le théâtre... Jouer à ce jeu m'a aussi appris à foncer dans la vie, comme si chaque tranche de notre vie était un sketch: ça ne dure pas éternellement, alors pas grave si on se plante ou si on ne voulait pas aller dans telle ou telle direction, tout va se terminer un moment ou un autre et on pourra se reprendre plus tard. Depuis que je pratique ça, j'ai pris plein d'initiatives et foncé souvent vers de nouveaux horizons. Le tout m'a un peu (beaucoup) appris à avoir confiance en moi.

J'ai appris au fur et à mesure à être la vraie moi. L'improvisation m'a montré qu'il y a de la place pour tout le monde, que personne n'est mis de côté. De plus, entre équipes, ce n'est pas des relations de haine et de compétition qui se forment, on a du fun entre nous durant et hors des matchs, pendant les tournois et même à l'extérieur de ce monde dans lequel je me sens si bien. Je fais partie d'un groupe ne laissant aucun individu derrière et acceptant tout le monde, peut importe la personnalité, les goûts ou les conditions, comment détester ça?

Il y a tant d'autres choses à souligner... Mais on dirait que je manque de mots (pour une fois...) et que je ne sais pas comment expliquer ce sentiment d'épanouissement que j'éprouve lorsque j'ai les deux pieds dans cet univers.  Mais pour toi, chère personne qui vient de lire tout ceci, si jamais tu hésites encore ou que tu te cherches une activité où te faire des amis ou si tu manques cruellement de confiance en toi, je te pousse à te lancer dans cette belle activité. Je te jure que tu ne le regretteras pas, crois moi.

Improvisation, je t'aime et je veux rester là à jouer avec toi le plus longtemps possible, parce que tu me fais du bien.

Photographie

Quand ma petite sœur joue devant ma caméra

11 h 24

Je n'aime pas prendre des portraits, parce que je ne sais pas trop comment capter l'instant, comment faire paraître une émotion dans une image...

Mais j'aime bien me pratiquer sur ma petite sœur qui adore jouer devant la caméra et cette fois-ci, je trouve que nous avons toute les deux fait du beau travail. J'adore jouer avec les couleurs et les agencer avec ses magnifiques yeux bleus-gris (dont je n'ai pas hérité, malheureusement), et prendre sa petite beauté naturelle.







Photographie

Quand le ciel nous offre un magnifique spectacle

21 h 18

En ce 21 août, le ciel a voulu donner un aussi beau spectacle que celui de la clôture des Jeux olympiques. C'est en regardant ma fenêtre suite à un bruit un peu louche que j'ai vu ce magnifique ciel ayant l'air d'être recouvert de coups de pinceau bleus, violets, rose et orange. J'habite à deux pas d'une berge qui donne sur la rivière des Milles-îles et St-Eustache, accompagné d'un grand boisé, ce qui donne un magnifique endroit assez photogénique merci!

C'est en prenant une petite pause crève-cÅ“ur de la clôture des JO que ma sÅ“ur et moi nous nous sommes dirigées au bout de notre rue pour une petite séance photo d'à peine 10 minutes, comme si le ciel voulait donner l'exclusivité du spectacle à ceux qui le regardaient à l'instant.







Petite vie

Avoir une famille reconstituée, à 5870 kilomètres de Montréal

23 h 36

Alors je vais commencer comme ça: j’ai trois grand-mères.

Non, il n'y a pas d'histoire d'inceste dans ma famille, mais j'ai un cas quand même particulier. Les parents de ma mère sont séparés. Je dis que c'est un cas particulier, car, honnêtement, quel adolescent a des grand-parents qui ont refait leur vie chacun de leur côté?

Bref, mon grand-père a une conjointe avec qui il est depuis plus de 30 ans, donc il a passé plus de temps avec elle qu'avec ma grand-mère biologique. Cette femme faisait partie de ma famille bien avant que je naisse, et la relation est pareille qu'avec ma vraie grand-mère. Même chose avec son fils, qui est le demi-frère de ma mère (j'espère pas trop vous perdre là!) ma soeur, mes cousines, mon cousin et moi l'appelons «mon'oncle» et elle grand-maman.

Alors compris?

Mais pour compliquer un peu les choses, ma famille reconstituée se disperse jusqu'au Mexique!

En 2011, nous avons fait un voyage avec la grosse famille (grand-parents, oncles, tante, cousins et cousines) et mon oncle, qui était pour nous, les enfants, un éternel célibataire (désolé Éric...) a rencontré son âme soeur à notre hôtel. Elle travaillait comme serveuse à l'hôtel Sirenis, à Riviera Maya. Je me souviens encore de notre excitation lorsqu'il est revenu de sa première date avec elle.

«C'est quoi son nom?»
«Est-ce qu'elle est gentille?»
«Elle parle français?»
«Tu lui as donné un bisou?»
«Alors on a une nouvelle tante?!»

Maintenant, 5 ans ont passé entre ce fameux rendez-vous et maintenant.

Je n'avais jamais rencontré ma tante mexicaine avant août 2014. Mon oncle était en vacances (car ils vivent une relation à distance depuis le début) et il est allé rendre visite à sa bien-aimée à Playa Del Carmen, nous étions aussi en vacances à 15 minutes de leur ville. Nous nous sommes rejoints dans un petit café sur la 5th avenue. J'avoue avoir été pas mal intimidée lorsque je l'ai rencontrée. Car on ne parlait pas la même langue (c'est toujours le cas) et c'était aussi la première fois que je rencontrais la fameuse blonde de mon oncle, que j'avais toujours connu célibataire. Elle était accompagnée de son fils, Raül (à prononcer: Raoul) qui a 4 ans de moins que moi. C'était une drôle de première rencontre, car on devait toujours passer par mon oncle pour communiquer.

Mais ma soeur et moi avons fait face à un vrai défi:

Nous sommes allés manger dans un petit restaurant avec des amis de mon oncle venant aussi du Mexique, mais qui ont vécu à Montréal pendant un an, donc là, aucun problème pour la langue. Le hic, c'était qu'il ne restait plus que deux tables, une grande et une petite (un peu éloignée), qui ensemble, offraient assez de place pour tout le monde. Alors, ma soeur, mon cousin et moi nous nous sommes assis ensemble, à la petite table et malgré nos craintes par rapport à la communication, nous avons réussi à nous raconter notre début de journée, ce que c'est vivre au Canada, même chose pour lui au Mexique, comment l'école est faite dans nos pays respectifs et parler de notre famille à l'aide de mots basiques, de dessins faits sur une serviette de table, de mîmes... Nous avons relevé le défi haut la main!

Juillet 2014, Playa Del Carmen

2 ans après cette rencontre, nous avons célébré leur mariage.

Durant la semaine de relâche de Pâques, nous sommes partis avec mes grand-parents, mon oncle, ma tante et leurs enfants pour Puerto Aventuras, où nous avions loué une grande villa. Mon cousin et mon oncle sont venus nous voir deux fois et ma tante est venue nous rejoindre avec son frère que nous avions déjà rencontré, car il travaillait dans notre hôtel, lors du séjour où nous avons connus ma tante et mon cousin. La langue était de moins en moins une barrière, nous connaissons maintenant plus de mots en espagnol, pareil pour le français de leur côté et nous nous sommes tous fait une oreille pour l'autre langue. 

Nous sommes maintenant une grande famille reconstituée depuis le 2 avril 2016. Dans un an environ, ma tante et mon cousin déménageront à Montréal avec nous, apprendrons le français et éventuellement l'anglais, vivrons quatre saisons distinctes et mangerons de la VRAIE poutine!

5 ans à vivre à longue distance... La prochaine année sera longue, mais j'ai hâte de les voir dans mon quotidien. J'ai hâte de voir mon cousin avec un suit d'hiver et une tuque, j'ai hâte de le voir descendre sa première piste de ski et de l’amener à sa première game de hockey, lui qui est déjà un grand fan des Canadiens.

Depuis que j'ai une partie de ma famille à 5870 kilomètres de moi, je sais ce que veulent vraiment dire les mots distance et attente. J'ai aussi appris à aimer un pays non pas pour les paysages ou la nourriture, mais pour les gens que j'ai rencontré là-bas. Avoir une famille au Mexique m'a fait rencontrer plein de gens mais aussi une magnifique culture dont je suis tombée amoureuse depuis. Ça m'a aussi appris à être patiente autant avec le temps qu'avec les gens. Parce qu'une langue ne s'apprend pas en deux secondes et une immigration ne se fait pas en trois jours. 


Bref, j'ai hâte de voir ma tante et mon cousin sortir de l'aéroport, de passer Noël et le Jour de l'an avec eux. D'entendre mon cousin parler en français avec mes grand-parents qui rêvent de pouvoir communiquer avec lui et de nous voir tous réunis. 

Raül et Alejandra, j'ai hâte de vous voir ici. On a tous hâte de vous revoir!

On vous aime....

Petite vie

La fois où j'ai été publiée dans la Presse +

17 h 38

Il y a deux mois, j'ai été publiée dans la Presse + (cliquez ici pour lire la publication originale) suite à l'attentat dans un bar homosexuel à Orlando. Je voulais aussi publier ce texte ici, car c'est ma création et aussi car il me plait beaucoup. Je veux garder un souvenir de cette réussite personnelle qui est un petit pas vers mon rêve de travailler dans le domaine des communications éventuellement:



Dernièrement, j’ai vu un reportage sur les réfugiés syriens. La communauté LGBT (lesbiennes, gais, bisexuels et trans) est le groupe le plus visé. Le saviez-vous ? Peut-être pas !
On est plus au courant des conneries de Trump, du score final du Canadien ou encore de ce que les Kardashian ont mangé la semaine dernière. On n’est aucunement au courant du fait que des gens haineux menacent les membres de la communauté LGBT, font des gestes impardonnables et les blessent. Pour certaines victimes, la grande aventure qui s’appelle la vie se finit abruptement parce qu’elles ne rentrent pas dans le moule. Nous sommes seulement alertés lorsque ça touche les gens aussi favorisés que nous.
Qui a décidé qu’une personne « normale » doit avoir des sentiments pour le sexe opposé, lui jurer fidélité pour le restant de ses jours et avoir une famille traditionnelle ? Ou encore qu’il faut absolument se sentir bien et accepter le corps que la nature nous a donné, malgré nos goûts et nos envies ? YOUHOU ! Le monde évolue !
Il y a des couples polygames, des couples homos ou bisexuels, des couples n’ayant pas d’enfant. Il y a des gens qui changent de sexe pour être mieux dans leur peau, certains hommes se maquillent et des femmes portent des vêtements pour hommes et pratiquent le « Free Nipples ».
Le monde se diversifie et c’est ce que je trouve beau chez l’être humain.
Nous devons vivre en harmonie avec les autres et rester nous-mêmes. Imaginez comment notre planète serait belle avec toute cette diversité et ces couleurs mélangées. La différence, voilà ce qui est beau chez nous.
Mais il y a une chose que je ne comprends pas : détester deux hommes qui se tiennent la main. L’amour n’est-il pas censé être quelque chose de beau ? Et être le plus magnifique des sentiments qu’un humain peut ressentir ? Il y a un manque de sens ici.
L’amour, c’est être bien avec une personne, la regarder et vouloir rester avec elle toute sa vie. Vouloir la couvrir de bisous à chaque instant de la journée ou la serrer fort dans ses bras pour qu’elle n’oublie pas à quel point on l’aime. C’est rire, sourire, respirer le bonheur et avoir le cÅ“ur qui bat vite, vite, vite. C’est s’embrasser, se câliner, se dire des mots doux…
Imaginez que l’on vous prive de tout ça, juste parce que votre douce moitié a la même chose que vous dans ses pantalons ! Ou encore, car elle se maquille tout en ayant une voix grave, de la barbe sur le menton et porte une robe. Pourquoi priver les gens de ce magnifique sentiment ? Pourquoi leur tirer une balle dans la tête, car ils ne font rien de plus que s’aimer ?
J’espère qu’un jour, ce type de geste sera mort, et pour de bon. Que tout le monde pourra vivre d’une manière égale, sans aucun problème ni gêne.
Homo, bi, lesbienne, trans…  Nous sommes tous PAREILS !



Petite vie

Je me lance!

23 h 10

Ça fait plus d'un an que j'écris des textes ici et là, et l'idée de m'ouvrir un petit site internet où les publier me trotte dans la tête depuis pas mal de temps.

Donc je me lance!

J'ai décidé qu'ici, ça sera un genre de capsule intemporelle que j'essayerais de rendre la plus intéressante possible. J'y mettrais mes souvenirs, mes joies et frustrations (oups!)...

Bref, je me lance et on verra ce que ça va donner :)



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